Crise financière & « Bank run » : comment sauver ses économies ?
« Une crise financière éclatera avant 2025, selon les grands investisseurs… voire dans les trois ans » annonçait Capital en décembre 2019. La pandémie de la COVID-19 a engendré un Krach des marchés financiers avec le « jeudi noir », le 12 mars 2020. Mais un an après, de nouveaux records sont enregistrés, les mêmes indices ont retrouvé leurs niveaux d’avant-pandémie voire les ont dépassés, et certaines valeurs ont même explosé, notamment dans la technologie. Cette remontée soudaine inquiète pourtant les observateurs et les investisseurs. Doit-on craindre une nouvelle crise financière ? Peut-on arriver jusqu’à la panique bancaire et l’effondrement des banques ? Dans ce cas, comment assurer son épargne ?
La prochaine crise financière est devant nous
« Il serait à mon avis extrêmement dangereux de penser que la fin de la crise sanitaire égale la fin de la crise, en fait c’est le contraire », déclare Vincent Mortier, directeur adjoint des gestions chez Amundi, dans La Tribune en mars dernier.
En 2018, Dany Lang et Steve Keen, deux économistes, prédisaient déjà une crise financière, sous trois ans, comparable à celle des Subprimes en 2008. Dans le média Blast, Dany Lang explique que la crise de la COVID-19 n’a fait que repousser cette crise car « l’activité économique s’est arrêtée et que les États sont intervenus massivement dans l’économie pour faire face à cette situation exceptionnelle. »
En octobre 2021, 40% des investisseurs craignent une crise financière dans les prochains mois selon le Baromètre ING. Selon Dany Lang et Steve Keen, ce sont les dettes privées contractées par les ménages et les entreprises qui seront à l’origine de l’effondrement financier planétaire.
Selon l’article de La Libre Eco, six pays pourraient être concernés par une crise financière prochainement : États-Unis, Japon, Allemagne, Taiwan, Suède et Pays-Bas.
D’autres sont considérés à risque comme la France, la Hongrie, la Roumanie, la Nouvelle-Zélande et le Portugal. « La Belgique ne semble pas concernée par une prochaine crise financière, même si une crise dans un pays européen pourrait toucher son économie. »
Peut-on aller jusqu’au « Bank run » ?
Le « Bank run » est une vague de panique bancaire qui se produit lorsque tous les clients ferment leur compte en même temps. Ce risque est associé à la perte de confiance des clients envers une banque, ou plus largement, envers le système bancaire classique. Cela survient le plus souvent suite à une crise économique ou à la possible défaillance (fondée ou non) d’une banque. Lorsque le « Bank run » se produit, il provoque une faillite des banques, voire du système bancaire entier.
Historiquement, des nombreux « Bank run » sont survenus à partir de 1873, liés aux spéculations immobilières et aux spéculations sur les marchés financiers, notamment aux États-Unis. Mais l’Europe n’est pas épargnée, nous avons tous en mémoire les crises financières à Chypre en 2012-2013; puis en Grèce en 2015, lorsque les Grecques ont retiré plus de trois milliards d’euros aux guichets de leurs banques en une semaine.
Dans notre système économique actuel, certains pensent que la ruée bancaire n’est pas envisageable grâce au soutien des Banques centrales et des autorités qui font le nécessaire pour que les particuliers conservent leur confiance envers les banques et leur capital dans les établissements bancaires.
Cependant, avec le souvenir inquiétant de la crise des Subprimes de 2007-2008 et le risque de la spéculation, la confiance est ébranlée par rapport au système bancaire mondial. Chacun d’entre nous a retenu la faillite d’un mastodonte de la finance : Lehman Brothers. Avec un trou de plus de 600 milliards de dollars, la banque fait faillite et entraîne avec elle, les marchés financiers et l’économie mondiale dans une immense inconnue.
Investir dans l’Or, l’alternative pour contrer le coup (et coût) des crises financières
Si chacun cherche à retirer son argent de sa banque en même temps, l’État peut décider de plafonner ou geler les retraits, de limiter les virements et, dans des cas extrêmes, de ponctionner l’épargne des particuliers. À noter que, depuis 2008, tout dépôt de fonds détenu auprès d’une entreprise d’investissement belge est protégé jusqu’à un montant de 100 000 € par personne et par établissement, par l’État.
Pour se prémunir de ces infortunes, depuis des décennies, l’Or est utilisé comme placement refuge, surtout en période d’incertitude, comme les crises, peu importe leur origine. Les avantages du métal jaune sont multiples, notamment grâce à l’investissement dans l’Or physique comme les pièces ou les lingots d’or. Il permet notamment d’être un garde-fou de l’inflation et de protéger son capital.
Même si le système bancaire s’effondre, les métaux précieux peuvent toujours être utilisés comme moyen de paiement. Comme l’Or est universel, sa valeur est identique dans le monde entier et il est très facilement convertible en devise. Renseignez-vous auprès de CaraOr, votre Comptoir d’Or spécialisé. Nous vous conseillons dans votre projet d’investissement pour diversifier et sécuriser votre épargne selon votre profil. Nos experts sont à votre écoute en Wallonie, où nous vous accueillons avec ou sans RDV dans nos locaux sécurisés, à Rixensart à quelques kilomètres de Bruxelles, et à Liège.