Si l’achat d’or a le vent en poupe, vous êtes nombreux à avoir été tentés par investir dans de l’or papier au détriment de l’or physique ! L’or papier présente l’avantage que vous ne deviez pas détenir de l’or par-devers vous, mais c’est bien là le seul argument qui plaide en sa faveur, à moins que vous ne soyez un spéculateur de premier ordre !
L’or papier se décline sous trois formes différentes.
D’abord, il peut s’agir d’actions ou d’obligations de sociétés aurifères, sociétés qui exploitent des mines d’or et qui sont cotées en bourse.
Ensuite, il existe des fonds de placements (Sicav ou Fonds Commun de Placement) investis en actions ou en obligations de ces mêmes sociétés. Il s’agit alors de titres de différentes sociétés rassemblés au sein d’un même panier pour en sécuriser voire maximiser le rendement.
Enfin, on peut également trouver des certificats ou des trackers (ETP) qui suivent pas à pas le cours de l’or ! Ce sont des fonds d’investissement qui ont pour objectif de reproduire la performance d’un indice boursier, en l’occurrence ceux liés à l’or.
Un actif risqué
Pour les actions et obligations de sociétés aurifères, les risques sont dans l’absolu identiques à tout achat d’actions en bourse. Vous devenez propriétaire d’une part du capital d’une société.
Il en va de même avec les Sicav et les FCP, à ceci près que vous dépendez du bon vouloir du gestionnaire du fonds en termes de placement. Si vous souscrivez un produit financier axé sur le cours de l’or, la hauteur du rendement dépendra du discernement du gestionnaire du fonds et de son appétence à prendre des risques.
Par contre, le danger est nettement plus important quand on évoque les trackers ou certificats.
Normalement, les trackers (ETF) sont garantis par de l’or physique, ce qui en assure la sécurité. Il peut toutefois arriver que la société qui émet le tracker ne dispose pas d’un stock d’or suffisant et ait pris des dispositions pour garantir votre tracker avec d’autres produits.
En effet, jusqu’il y a peu, les sociétés émettrices de trackers n’étaient pas légalement obligées de détenir en or physique la valeur émise en or papier. Cela rendait bien entendu ces produits extrêmement volatiles puisque la garantie du produit dépendait d’actifs qui ne bénéficiaient pas de la sécurité qu’un placement en or a de tout temps offert.
La révolution Bâle III
Entamés en 2007, conclus en 2010, les accords de Bâle III sont désormais en partie d’application depuis fin juin 2021. Ces accords sur la réglementation bancaire, édités par le Comité de Bâle à l’instigation du G20, ont pour but de donner un cadre plus strict aux agissements des banques.
Parmi l’ensemble des recommandations, une concerne ces fameux trackers et non des moindres. En effet, depuis fin juin, les émetteurs de ces produits dérivés sont tenus de détenir en or physique 100% des valeurs émises en or papier !
Cette disposition augure d’un fameux coup de pied dans la fourmilière. En effet, les institutions qui proposaient des produits faiblement couverts en or vont vraisemblablement abandonner le marché tandis que les autres vont se ruer sur l’or physique pour garantir leurs produits. Et si la demande augmente…
Un profil offensif !
Dans la grande majorité des cas, les candidats à l’achat d’or sont motivés par la valeur refuge qu’il constitue. On achète alors de l’or en période de crise pour investir son argent dans une valeur physique peu sujette à variation.
Pour l’or papier, les motivations sont totalement différentes, il s’adresse aux investisseurs qui visent une rentabilité à très court terme en suivant le cours de l’or à la hausse ou à la baisse. Placer de l’argent dans de l’or papier est donc réservé aux boursicoteurs capables de suivre les cours quotidiennement et parfaitement au fait des arcanes boursiers.
On est évidemment bien loin du placement en bon père de famille et du rendement sécurisé comme seul l’or physique et Caraor peuvent vous le proposer !
Lourd fiscalement
Comme tout placement en bourse, vous devrez vous acquitter de la taxe sur les opérations boursières au départ de votre compte-titres. De plus, si le fait de détenir un portefeuille d’actions n’est pas taxé, les dividendes perçus sont frappés d’un précompte mobilier à hauteur de 30%.
Les gestionnaires de Sicav ou de Fonds Communs de Placement prélèveront également des frais d’entrée ou de sortie selon le règlement de gestion propre à chaque institution.
Par contre, en Belgique, l’impôt sur les grandes fortunes n’existe pas et donc, le fait de détenir de l’or physique n’est pas taxé.
Un argument de plus si besoin est en faveur de l’or physique.
Pour conclure
Investir dans de l’or papier peut se révéler intéressant si vous êtes un fin connaisseur des processus boursiers ou si vous avez une confiance absolue en votre émetteur de sicav ou de FCP.
Par contre, une fiscalité désavantageuse, l’incertitude qui plane en permanence sur les marchés financiers et l’inconnue que constitue la mise en place de Bâle III font de l’or papier un placement bien éloigné de ce que recherchent généralement les épargnants auprès de l’or !
Optez donc pour la sécurité et prenez rendez-vous avec Caraor pour un achat en or physique. Ce sera sans doute le meilleur investissement de votre vie !
Sources :
www.or-argent.eu
www.fr.wikipedia.org/wiki/BâleIII
www.febelfin.be/fr/article/un-nouveau-report-des-normes-bale-iii-definitives